Du lundi 17 février au dimanche 2 mars 2025
Responsable de la programmation du Festival du Film d’Amour de Saint-Amour, Fabien Baumann en animera toutes les séances en 2025, après avoir pris la succession de Pascal Binétruy en 2024. Il est membre du comité de rédaction de la revue Positif, où il a signé plus de huit cents articles depuis 2002. Parmi ses sujets de prédilection : l’érotisme à l’écran, la représentation de la mort, le western américain et le cinéma roumain contemporain. Il enseigne l’histoire et l’esthétique du cinéma aux étudiants de deux écoles parisiennes, le Conservatoire libre du cinéma et de la fiction (CLCF) et le Cours Florent. Il a par ailleurs consacré une dizaine de livres au sport, l’une de ses autres passions, dont 100 nuances de Mbappé (2022) et Guide insolite et érudit des Jeux (2024).
Sandra Burtin grandit au milieu des images de la boutique de ses parents : travaux photos, films, vidéo-club, télévision, de l’image, de l’image et encore de l’image ! Titulaire d’un BTS en production et d’une licence en cinéma de l’université Paris1 Panthéon-Sorbonne, elle s’est formée ensuite à l’écriture cinématographique à l’université d’Oxford. Les six années de collaboration à l’émission Learning World sur la chaîne Euronews ont mûri sa réflexion sur l’importance de l’éducation à l’image. Ainsi, en parallèle de son métier d’artiste clown en milieu hospitalier, Sandra Burtin a à cœur d’éveiller le regard de nos enfants aux images qui défilent sur tous les écrans. Au festival, cette année, elle assurera l’accompagnement des films jeune public.
Louise Courvoisier grandit dans le Jura, à Cressia, avant d’étudier le cinéma à la CinéFabrique à Lyon. Son court-métrage de fin d’études, Mano a Mano, remporte le premier prix de la Cinéfondation à Cannes en 2019. Vingt dieux, son premier long-métrage de fiction, présenté en avant-première dans la section Un certain regard du Festival de Cannes 2024, obtient le Prix de la jeunesse. Récompensé ensuite du Valois de diamant au Festival du film francophone d’Angoulême, du prestigieux prix Jean-Vigo 2024 et du Prix du meilleur premier film décerné par la presse internationale en janvier 2025, le film est également acclamé par la critique. Le public de Saint-Amour aura le plaisir de rencontrer la réalisatrice, venue en voisine accompagner la projection de Vingt dieux en ouverture de la semaine tout public de la 25e édition du festival.
Laetitia Dosch est une comédienne, dramaturge, metteuse en scène et réalisatrice franco-suisse. Elle débute sa carrière d’actrice en 2009 dans des courts-métrages, obtient ensuite des rôles importants dans plusieurs films notables et remporte le prix d’interprétation dans différents festivals. Sa performance dans Jeune femme lui vaut d’être nommée meilleur espoir féminin aux César 2018. Également douée en danse, elle a collaboré avec des chorégraphes de renom, et elle a écrit et mis en scène plusieurs pièces de théâtre. Son premier long-métrage, Le Procès du chien, nommé dans la section Un certain regard au Festival de Cannes 2024, a reçu le Valois du scénario au Festival francophone d’Angoulême 2024. La réalisatrice vient présenter ce film à Saint-Amour en compagnie du chien Kodi et de la coach Juliette Roux-Merveille. Elle accompagnera aussi la projection du Roman de Jim, dans lequel elle tient l’un des rôles principaux.
Juliette Roux-Merveille découvre sa vocation pour le monde animalier à travers l’éthologie équine. Elle développe en parallèle son travail avec ses chiens et remporte en 2015 la saison 10 de l’émission « La France a un incroyable talent » grâce à une performance d’obéissance rythmée avec son chien Charlie. Engagée activement pour l’adoption des chiens de refuge, elle intervient dans des conférences sur le bien-être canin. Au cinéma, Juliette a joué dans Un beau dimanche (2014), de Nicole Garcia, et collaboré en tant que coach animalier dans plusieurs films français et américains, dont le dernier, Le Procès du chien, est à l’affiche du Festival de Saint-Amour. Elle y sera présente en compagnie de Kodi, héros à quatre pattes du film et lauréat de la Palm Dog au Festival de Cannes en 2024.
Matilde Incerti travaille dans le milieu du cinéma depuis 1997. Attachée de presse, elle a contribué à faire connaître de nombreux cinéastes désormais reconnus, notamment Abbas Kiarostami, Michael Haneke, Kiyoshi Kuroshawa, Hou Hsiao Hsien, Bruno Dumont, et à faire émerger des talents tels que Joachim Trier, Julia Ducournau, Diao Yinan. Parmi leurs réalisations figurent six Palmes d’or et plusieurs prix dans d’autres festivals prestigieux. En 2019, M.I. Movies, la société qu’elle a fondée, a mis en oeuvre le projet du Studio d’Orphée de Jean-Luc Godard, et a coproduit le film La Vérité tourné par Hirokazu Kore eda avec Catherine Deneuve et Juliette Binoche. Matilde Incerti vient à Saint-Amour présenter en avant-première le deuxième film produit par M.I. Movies, Yokai – le monde des esprits, d’Eric Khoo.
Formé en école d’art, passionné de cinéma et de bricolage en tout genre, Grégory Beaussart rejoint en 1997 le studio Folimage sur la série Hôpital Hilltop. Il rencontre Claude Barras quelques années plus tard, et commence alors une collaboration sur plusieurs courts-métrages qui aboutit à la réalisation des marionnettes de Ma vie de Courgette, primé avec le César du meilleur film d’animation en 2017. Cette collaboration continue dans le nouveau film du réalisateur, Sauvages, sorti en octobre 2024. Grégory Beaussart vient à Saint-Amour présenter les personnages qu’il a fabriqués pour le film et parler de son métier de créateur de marionnettes.
Philippe Rouyer est critique et historien du cinéma à Positif depuis 1985, revue qu’il codirige désormais avec N. T. Binh. Chroniqueur régulier dans « Mauvais genres » sur France Culture, il intervient chaque semaine dans « Le Cercle » sur Canal+, où il débat de l’actualité cinéma avant de présenter un film du patrimoine. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages de cinéma, dont l’essai Le Cinéma gore, une esthétique du sang (Le Cerf, 1997) et un livre d’entretiens, Haneke par Haneke, en collaboration avec Michel Cieutat, publié chez Stock en 2012. Il se réjouit de revenir une troisième fois au festival afin d’y présenter un de ses films préférés de l’année 2024 : Emilia Pérez de Jacques Audiard.
Née à Dublin, Eithne O’Neill a étudié en Angleterre, en Allemagne et en France, elle a vécu dans plusieurs pays d’Europe et outre-Atlantique. Elle a enseigné la littérature, la traduction et le cinéma à l’Université Paris 13. Grande spécialiste du cinéma, elle fait partie du comité de rédaction de la revue Positif. Elle est l’auteure de plusieurs ouvrages, dont Stephen Frears (1994), Lubitsch, la satire romanesque (avec Jean-Loup Bourget, 1987), et d’un livre de référence sur le maître de l’animation japonaise Hayao Miyazaki, Le Voyage de Chihiro (2019). Lors de la 25e édition du festival, elle animera les échanges qui suivront le film La Plus Précieuse des marchandises de Michel Hazanavicius.
Enfant timide, Laura Blazquez-Pachon a beaucoup dessiné et beaucoup écrit avant de s’avouer qu’elle rêvait surtout de réaliser des films. Elle fait ses premiers pas en production, découvre la régie sur les tournages, puis les métiers du doublage et du son. Elle a réalisé plusieurs courts-métrages, dont certains ont remporté des prix dans des festivals et ont été diffusés sur Télé MB (Belgique). Son avant-dernier court-métrage, Trois minutes suspendues, réalisé pour le concours d’entrée aux Ateliers du Cinéma Claude Lelouch, à Beaune, lui permet d’intégrer la quatrième promotion de cette résidence artistique, où elle aura la chance de tourner avec ses camarades Cœur brisé vend canapé, film qu’elle vient présenter à Saint-Amour.
Antonin Bonnot a appris le métier d’auteur-réalisateur aux Ateliers du Cinéma, fondés par Claude Lelouch. Il reçoit le Prix du meilleur réalisateur au Helan Hong Golden Tree International Film Festival, à Ningxia, en Chine, pour son reportage C’était un rendez-vous Bourgogne-Helanshan (2019). Il réalise la même année son premier court-métrage de fiction, intitulé À L’Ouest, lauréat du Prix du Jury Jeunes au Festival de Fécamp. Il vient présenter à Saint-Amour son deuxième court-métrage, À l’aube, réalisé en 2024. Antonin Bonnot travaille également comme assistant réalisateur et il est récemment devenu monteur pour Claude Lelouch.
À l’issue de ses études cinématographiques à l’Université Paris 8 en licence Cinéma et en master Réalisations et créations, Guillaume Ligoule réalise en 2019 son premier court-métrage docu-fiction Les Rayures bleues, qui obtient cette année-là le Prix du Jury Libres Courts et le Grand Prix Serge-Daney. Le film est sélectionné pour le Girogirocorto Film Festival et diffusé à la Cinémathèque française et au festival Côté Court en 2019 ainsi que sur OCS Court central, dans la saison 11 de « Pochette surprise ». Guillaume Ligoule participe ensuite à une résidence d’écriture en Corse afin d’élaborer un prochain scénario et en 2022, il rejoint sur concours la quatrième promotion des Ateliers du Cinéma Claude Lelouch. Il y réalise La Forme des nuages, qui sera à l’affiche du 25e Festival du film de Saint-Amour.
N. T. Binh est ancien maître de conférences en cinéma à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Membre du comité de rédaction de la revue Positif, qu’il a rejointe en 1979 sous le nom de plume de Yann Tobin, il est à présent codirecteur de la publication, avec Philippe Rouyer. Réalisateur de documentaires et commissaire d’expositions, il a aussi écrit, coécrit et dirigé une vingtaine d’ouvrages. Lauréat du prix littéraire du Syndicat français de la critique de cinéma à trois reprises, pour Lubitsch (avec Christian Viviani, 1991), Sautet par Sautet (avec Dominique Rabourdin, 2005) et Monuments stars du 7e art (ouvrage collectif, 2010), il s’est vu décerner le Prix du meilleur entretien de l’Union des journalistes de cinéma en 2018. Au festival, cette année, il présentera le film Santosh de Sandhya Suri.
Karim Bensalah est né à Alger d’un père algérien et d’une mère brésilienne. Après avoir vécu en Haïti et au Sénégal, il arrive à Paris à 18 ans, où il fait des études de lettres, de philosophie et de sciences sociales en parallèle d’une activité théâtrale. Il entre ensuite à la London Film School. Son premier court-métrage, Le Secret de Fatima, est sélectionné et primé dans plusieurs festivals (Clermont-Ferrand, Ouagadougou, Rio de Janeiro) et diffusé sur Arte et France 2. Il se joint un temps au Collectif Tribudom, qui travaille avec des adolescents dans les quartiers populaires, où il réalise plusieurs courts-métrages. Le réalisateur sera présent à Saint-Amour pour présenter son premier long-métrage, Six pieds sur terre.
Stéphane Brizé a réalisé à ce jour dix longs-métrages, dont Je ne suis pas là pour être aimé, Mademoiselle Chambon (César 2010 de la meilleure adaptation), Quelques heures de printemps et La Loi du marché. Ce dernier était en compétition à Cannes en 2015, où Vincent Lindon a reçu le prix d’interprétation puis le César du meilleur acteur. A suivi Une Vie, adaptation du roman de Maupassant, en compétition à Venise en 2016 avant de recevoir le Prix Louis-Delluc. Puis En guerre, en 2018, sélectionné au festival de Cannes, et Un autre monde en 2021, en lice pour le Lion d’or à Venise. Des films qui observent les conséquences sur les individus de la financiarisation de l’économie. Le réalisateur vient présenter à Saint-Amour Hors-saison, sorti en mars 2024, en compétition à la Mostra de Venise.
Chad Chenouga s’illustre depuis trente ans au théâtre et au cinéma. Une vingtaine de films et de téléfilms figurent à son actif de comédien. Ancien élève du Cours Florent à Paris, il y enseigne le jeu d’acteur sur la scène et à la caméra, et anime des ateliers dans des foyers et des prisons. Son premier long-métrage, 17, rue Bleue est nommé aux César 2000. Il remporte le Grand Prix du meilleur scénariste avec De toutes mes forces (2016), adaptation à l’écran de La Niaque, pièce de théâtre dont il est l’auteur et le metteur en scène, qui explore des thèmes liés à l’enfance et à l’adolescence. Il vient présenter à Saint-Amour son dernier film intitulé Pourquoi tu souris ?