Du lundi 17 février au dimanche 2 mars 2025
Critique cinéma, Fabien Baumann est entré au comité de rédaction de Positif en 2002, revue pour laquelle il a signé des centaines d’articles. Son champ de compétence est vaste, allant du cinéma d’Europe de l’Est au film d’action américain ; de l’histoire mondiale du film de guerre à l’érotisme à l’écran dans le cinéma coréen. Par ailleurs, il enseigne l’esthétique et l’histoire du cinéma aux étudiants du Conservatoire libre du cinéma français à Paris. Étant déjà intervenu au Festival de Saint-Amour, il animera les débats de la 24e édition pendant le premier week-end de la programmation tout public.
Docteur ès lettres, Pascal Binétruy a enseigné le cinéma dans les dispositifs d’éducation à l’image de l’enseignement secondaire. Il est critique de cinéma à la revue Positif et a participé à plusieurs publications consacrées au septième art. Il vit en Bourgogne-Franche-Comté, dans le Haut-Doubs. En 2012, il rejoint le Festival du Film d’Amour pour sa 13e édition en tant qu’intervenant fil rouge. Depuis, il présente la plupart des films tout public et anime les débats après les projections. Pour cette 24e édition, Pascal Binétruy partagera son amour du cinéma avec le public et avec les invités en suscitant des échanges érudits et généreux.
Sandra Burtin grandit au milieu des images de la boutique de ses parents : travaux photos, films, vidéo-club, télévision, de l’image, de l’image et encore de l’image ! Titulaire d’un BTS en production et d’une licence en cinéma de l’université Paris I Panthéon-Sorbonne, elle se forme ensuite à l’écriture cinématographique à l’université d’Oxford. Travailler six ans pour l’émission Learning World sur la chaîne Euronews lui permet de comprendre l’importance de l’éducation à l’image. À présent mère d’une petite fille, elle a à cœur d’éveiller le regard de nos enfants aux images qui défilent sur tous les écrans, sur les petits comme sur le grand ! À Saint-Amour, Sandra Burtin assurera l’accompagnement des films jeune public.
Agnès Berthet est sculptrice, musicienne et comédienne. Elle travaille avec diverses compagnies théâtrales de Côte-d’Or. Trouvant peu de supports écrits pour les plus jeunes, elle se met à écrire elle-même des textes pour ses ateliers-théâtre. En tant qu’intervenante, elle s’adresse aussi aux adolescents (dans le milieu scolaire et extrascolaire) et aux adultes. Elle est l’auteure de Duos, un recueil de textes publié aux éditions Mutine. Au Festival de Saint-Amour, Agnès Berthet interviendra avant la projection de La Naissance des oasis, série de courts-métrages destinée au très jeune public dès 3 ans. Son spectacle intitulé Le tout petit caillou introduit avec poésie et de manière vivante les films d’animation.
Argentine arrivée en France en 1978, Brigitte Jensen suit des études en sciences politiques, économie et histoire de l’art avant de travailler comme rédactrice, lectrice-correctrice dans l’édition et traductrice littéraire (notamment pour les éditions Payot-Rivages, Le Dilettante, Anne-Carrière, Lattès, Le Seuil, Actes Sud…). En parallèle, elle mène une activité d’accompagnement à l’écriture, autour du récit de vie et des témoignages. Elle a écrit la pièce de théâtre Adieu cousettes (jouée par la compagnie La Lune à l’envers), à partir des témoignages des femmes qui travaillaient dans les ateliers Lejaby, fermés pour cause de délocalisation. Elle a commencé le sous-titrage pour le cinéma avec Nice Fellows et CMC et, depuis quelques années, elle collabore régulièrement avec le festival des 3 Continents, à Nantes.
Emma Thiéblemont-Barusseau, 24 ans, est monteuse et danseuse. Gaspar Palacio, 27 ans, est monteur et a réalisé plusieurs courts-métrages, dont certains ont été primés. En 2020, ils se rencontrent pendant leurs études de montage, à Lyon. Emma part en Irlande, où elle monte des documentaires et des vidéos d’art et, de retour à Paris, elle développe en parallèle sa carrière de danseuse. Après deux années à Lyon où il travaille pour France 3, Gaspar revient à Paris pour monter le prochain long-métrage d’animation de Louis Clichy. En 2023, ils réalisent ensemble leur premier court-métrage documentaire, Danser sur les vagues.
Denitza Bantcheva est membre du comité de rédaction de la revue Positif et enseigne les lettres modernes. En tant qu’écrivaine, elle a publié des romans et des recueils de poèmes, donne des conférences et traduit de plusieurs langues. Spécialisée dans le cinéma, elle a dirigé plusieurs livres dans la collection CinémAction. Elle a fait paraître une monographie consacrée à Jean-Pierre Melville (Jean-Pierre Melville, de l’œuvre à l’homme) que Michel Ciment a présentée comme « la meilleure étude en français sur le sujet ». On lui doit aussi le premier ouvrage critique couvrant la filmographie de René Clément et une étude sur l’œuvre de Joseph Losey. Denitza Bantcheva a récemment publié une biographie sur Alain Delon, (Alain Delon, Amours et mémoires) qu’elle dédicacera à Saint-Amour.
Née à Dublin, Eithne O’Neill a étudié en Angleterre, en Allemagne, en France et a vécu dans plusieurs pays d’Europe et d’Amérique du Nord. Elle a enseigné la littérature, la traduction et le cinéma à l’université Paris XIII. Grande spécialiste du cinéma, elle fait partie du comité de rédaction de la revue Positif. Elle est l’auteure de plusieurs ouvrages dont Stephen Frears (1994), coauteure de Lubitsch, la satire romanesque (avec Jean-Loup Bourget, 1987) et a publié un ouvrage de référence sur le maître de l’animation japonaise Hayao Miyazaki, Le Voyage de Chihiro (2019). À Saint-Amour, elle accompagnera la projection de Le Garçon et le héron, dernier opus de Miyazaki, et le premier film de l’Irlandais Colm Bairéad, The Quiet Girl.
Formée à la Femis par la pratique du court-métrage, Émilie Deleuze est remarquée en 1994 pour son film L’Incruste, réalisé pour Arte dans la série Tous les garçons et les filles de leur âge. En 1999, son premier long-métrage, Peau neuve, est sélectionné au Festival de Cannes. En 2016, elle obtient le Prix Jeune public décerné par le Prix du cinéma européen pour Jamais contente, comédie adaptée du roman Le Journal d’Aurore, de l’écrivaine Marie Desplechin. Depuis, elle enchaîne les réalisations pour le cinéma et la télévision. Émilie Deleuze vient présenter à Saint-Amour son dernier long-métrage, 5 Hectares, coécrit avec Marie Desplechin avec, dans les rôles principaux, Marina Hands et Lambert Wilson.
Benjamin Montel est réalisateur de films et de séries documentaires. En 2021, Le Figaro le compte parmi les principaux réalisateurs de la nouvelle vague du documentaire français, soulignant sa créativité et sa modernité. Entre 2018 et 2022, il réalise notamment les documentaires de la série JUMP! pour France Télévisions, une collection de huit films sur des artistes français. En 2023, il réalise et produit Samedi soir, un documentaire sur la jeunesse française pour France Télévisions. Ce film est fortement remarqué par la presse et obtient notamment le « coup de cœur de l’année » de la matinale de France Inter. À l’hiver 2024, un film événement sur la prostitution à l’ASE est diffusé sur France Télévisions.
Antonin Boutinard Rouelle est réalisateur indépendant depuis 2016. En 2021, il coréalise avec Laurent Follea le documentaire Schnocks, la vie en vieux pour la case Infrarouge de France 2. Le film raconte l’histoire de personnes âgées entre 63 et 92 ans qui tous sont à un tournant de leur existence. En 2022, Antonin réalise avec Émilie Thérond un portrait de la cheffe d’orchestre Zahia Ziouani pour CANAL+. Le film Zahia, un temps d’avance revient sur le parcours hors du commun de cette femme issue de l’immigration et raconte la création d’un de ses concerts à la Philharmonie de Paris. En parallèle, il réalise avec Benjamin Montel le documentaire Samedi soir pour France Télévisions.
Diplômé de l’IDHEC, Jean-Pierre Améris commence sa carrière par le court-métrage. En 1994 il réalise son premier long- métrage, Le Bateau de mariage, l’histoire d’un instituteur sous l’Occupation. À partir de cette date, il enchaîne les réalisations pour le cinéma et la télévision. En 1996, son film Les Aveux de l’innocent est plusieurs fois primé au Festival de Cannes. Marie-Line et son juge est son 14e long-métrage. Le réalisateur a déjà honoré de sa présence le Festival de Saint-Amour à deux reprises. Il sera à nouveau présent pour accompagner Marie-Line et son juge et son film précédent, Les Folies fermières, comédie rurale évoquant la réalité des agriculteurs. Guy Marchand, récemment disparu, y incarne un patriarche particulièrement réfractaire à la nouveauté.
Diplômée des Arts du Spectacle à l’Université Paris X, issue de la scène théâtrale, Delphine Lehericey travaille d’abord comme comédienne et metteuse en scène avant de se tourner vers le cinéma. Elle réalise Comme à Ostende, un moyen-métrage, et coréalise le documentaire Les Arbitres pour l’émission de télévision Strip-tease. Elle poursuit son travail documentaire avec deux films pour Arte et la RTBF. En 2013, elle réalise son premier long-métrage, Puppylove, puis en 2016 Le Milieu de l’horizon, drame familial avec Laetitia Casta dans le rôle principal. Après la sortie de Last Dance, qu’elle vient présenter à Saint-Amour, Delphine Lehericey s’attelle à sa première série pour la Télévision suisse, intitulée Les Indociles.